mardi 11 janvier 2011

Bohème et analogie

Au cours de ma dernière insomnie, entre-autres innombrables pensées parasites (pour certaines), l'appellation

'Cristal de Bohème'
- qui définit les perles fabriquées en république Tchèque
 et dont la consonance poétique n'aura échappé à personne -

s'est mise à tourner dans ma tête.
Puis, de fil en aiguille 
une bande-son est venue se coller à ma petite divagation 
nocturne. 
Ca faisait :

"Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connus
Moi qui criais famine
Et toi qui posais nue"

Et je me suis souvenue de la dernière fois où j'avais entendu cette chanson dans une petite église
 et j'ai pensé à Elle, qui manque à l'appel.

"La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout"

à la pelle.









1 commentaire:

  1. A te lire Lo, dans toute la pudeur de tes mots et des couleurs tendres de ton blog, j'entendais le son cristallin du cristal de Bohème et pensais à ce titre que j'affectionne particulièrement de Nesles, dont je ne peux pas penser qu'il ne renvoie pas à une histoire personnelle, tant les jeunes filles douces et graciles qu'il chante prennent consistance et mouvement dans ses notes et ses mots. Un regard vers les étoiles, baisers, Corinne
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